A-glow, I snatched thee from thy prey, fowl!
I held thee, abject conqueror, just where
All see the stigma of a fitting name
As deeply red as deeply black’s thy shame!
And though thy matchless impudence may frame
Some mask of seeming courage, spite thy sneear
(And thou assurest sloth and skunk, ‘It does not hurt!’)
Thou feel’st it burning, in and in; and Fear
Says, ‘None forget it till shall hide congenial dirt!’
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O Sun! bright face aye undefiled;
Caverns, dim haunt of Solitude;Perfume whereby one’s step’s beguiledDeep, deep into the sombre wood;O Sacred mounts that heavenward climb,White as a temple-front, sublime;Old oaks that centuries’ might inherit(Somewhat whereof I feel, what time‘Neath you I stand, endues my spirit);O virgin forest, crystal spring,Lake where no storm for long can flingDarkness, clear heaven-reflecting face,—Pure soul of…
Arbres de la forêt, vous connaissez mon âme!
Vous me connaissez, vous! – vous m’avez vu souvent,Seul dans vos profondeurs, regardant et rêvant.Vous le savez, la pierre où court un scarabée,Une humble goutte d’eau de fleur en fleur tombée,Un nuage, un oiseau, m’occupent tout un jour.La contemplation m’emplit le coeur d’amour.Vous m’avez vu cent fois, dans la vallée obscure,Avec ces mots que dit…
Capet, éveille-toi
En ces temps-là, du ciel les portes d’or s’ouvrirent;Du Saint des Saints ému les feux se découvrirent :Tous les cieux un moment brillèrent dévoilés;Et les élus voyaient, lumineuses phalanges,Venir une jeune âme entre de jeunes angesSous les portiques étoilés.C’était un bel enfant qui fuyait de la terre;—Son oeil bleu du malheur portait le signe austère;Ses…
En guerre les guerriers ! Mahomet ! Mahomet !
Ils relèvent leur tête infâme.Ecrasez, ô croyants du prophète divin,Ces chancelants soldats qui s’enivrent de vin,Ces hommes qui n’ont qu’une femme !Meure la race franque et ses rois détestés !Spahis, timariots, allez, courez, jetezA travers les sombres mêléesVos sabres, vos turbans, le bruit de votre cor,Vos tranchants étriers, larges triangles d’or,Vos cavales échevelées !Qu’Othman, fils…
Monte, écureuil, monte au grand chêne,
Qui plie et tremble comme un jonc.Cigogne, aux vieilles tours fidèle,Oh ! vole et monte à tire-d’aileDe l’église à la citadelle,Du haut clocher au grand donjon.Vieux aigle, monte de ton aireA la montagne centenaireQue blanchit l’hiver éternel.Et toi qu’en ta couche inquièteJamais l’aube ne vit muette,Monte, monte, vive alouette,Vive alouette, monte au ciel !Et maintenant,…
Il faut que le poète, épris d’ombre et d’azur,
Qui marche devant tous, éclairant ceux qui doutent,Chanteur mystérieux qu’en tressaillant écoutentLes femmes, les songeurs, les sages, les amants,Devienne formidable à de certains moments.Parfois, lorsqu’on se met à rêver sur son livre,Où tout berce, éblouit, calme, caresse, enivre,Où l’âme à chaque pas trouve à faire son miel,Où les coins les plus noirs ont des lueurs…