And the shadow that fleets o’er the stream that flows,
And the soft blue sky with the hill’s green side.
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Garde à jamais dans ta mémoire,
Le beau roman, la belle histoireDe nos amours !Moi, je vois tout dans ma pensée,Tout à la fois !La trace par ton pied laisséeAu fond des bois,Les champs, les pelouses qui cachentNos verts sentiers,Et ta robe blanche où s’attachentLes églantiers,Comme si ces fleurs amoureusesDisaient tout bas :– Te voilà ! nous sommes heureuses !Ne t’en…
Le matin – En dormant
Une cloche est en branle à l’église Saint-Pierre.Cris des baigneurs. Plus près ! plus loin ! non, par ici !Non, par là ! Les oiseaux gazouillent, Jeanne aussi.Georges l’appelle. Chant des coqs. Une truelleRacle un toit. Des chevaux passent dans la ruelle.Grincement d’une faux qui coupe le gazon.Chocs. Rumeurs. Des couvreurs marchent sur la maison.Bruits…
Ô vous que votre âge défend,
Jouez ! chantez ! soyez l’enfant !Soyez la fleur ; soyez l’aurore !Quant au destin, n’y songez pas.Le ciel est noir, la vie est sombre.Hélas ! que fait l’homme ici-bas ?Un peu de bruit dans beaucoup d’ombre.Le sort est dur, nous le voyons.Enfant ! souvent l’oeil plein de charmesQui jette le plus de rayonsRépand aussi…
[CROMWELL, Act III. sc. iv.]
But cry you: Look on John, who bares his mindTo Oliver–to Cromwell, Milton speaks!Despite a kindling eye and marvel deepA voice is lifted up without your leave;For I was never placed at council boardTo speak _my_ promptings. When awed strangers comeWho’ve seen Fox-Mazarin wince at the stingsIn my epistles–and bring admiring votesOf learned colleges, they…
Quelqu’un connaît-il ma cachette ?
En un jour de printemps rachèteLe mal qu’ont fait six mois d’hiver.Il y coule des eaux charmantes ;L’iris y naît dans les roseaux ;Et le murmure des amantesS’y mêle au babil des oiseaux.Là vivent, dans les fleurs, des groupesÉpars, et parfois réunis,Avec des chants au fond des coupesEt le silence au fond des nids.La grâce…
Arbres de la forêt, vous connaissez mon âme!
Vous me connaissez, vous! – vous m’avez vu souvent,Seul dans vos profondeurs, regardant et rêvant.Vous le savez, la pierre où court un scarabée,Une humble goutte d’eau de fleur en fleur tombée,Un nuage, un oiseau, m’occupent tout un jour.La contemplation m’emplit le coeur d’amour.Vous m’avez vu cent fois, dans la vallée obscure,Avec ces mots que dit…